Contribuer à la constitution des savoirs fondamentaux et appliqués en psychologie est une des missions que se donne la SFP. Dès lors, les conditions dans lesquelles s’exerce la recherche en psychologie et les ambitions de son développement dans les universités ne peuvent nous laisser indifférents. La Loi sur la Programmation de la Recherche (LPR) et le calendrier choisi pour qu’elle s’impose nous ont amené à réagir durant cette année 2020. Aux côtés d’autres sociétés savantes, nous avons dénoncé les dispositions de cette loi : atteintes aux statuts des enseignants chercheurs et à l’indépendance de la recherche, précarité accrue des personnels et faiblesse de moyens pérennes, contraintes sur le droit d’expression dans les campus. Malgré de multiples protestations, cette loi s’est pourtant imposée à une communauté scientifique déjà largement éprouvée dans ses missions par le contexte sanitaire.
https://sfp.nvt.one/2020/12/15/actualites/loi-lpr-lettre-au-president-de-la-republique/ https://sfp.nvt.one/2020/12/15/actualites/lpr-quel-est-le-probleme-lindependance-des chercheurs/ http://www.sfpsy.org/spip.php?article493
C’est dans ce contexte où les sociétés savantes académiques ont pu développer des actions concertées qui les positionnent comme acteur de l’enseignement supérieur et de la recherche que la SFP s’est associée au projet de création d’un collectif plus structuré. Dès février 2021, nous participerons à l’assemblée constitutive qui permettra de créer une fédération des sociétés savantes académiques de France. Nous ne manquerons pas de vous informer des développements de ce projet.